Au Tambour
« Peu importe leur histoire : toutes peuvent pousser la porte sans avoir à se justifier. Ici, elles peuvent prendre une douche, boire un café, discuter, se faire couper les cheveux, lire un livre, laver du linge. » Au Tambour, accueil de jour non-mixte pour femmes victimes de précarité, d'isolement et de violence, est une première dans la métropole Lyonnaise.
Reportage publié dans Kaizen, novembre-décembre 2021

À l'entrée d'Au Tambour, l'objectif est clair : se sentir bien, accueillie. Une seule condition : venir seule, sans mari, ni enfant.

Hayet vient de Villefranche pour passer un moment Au Tambour. Elle devra repartir avant la fermeture pour prendre son train.

L'association se niche au creux de l'église Saint-Joseph des Brotteaux, dans le cossu sixième arrondissement.

Eva, bénévole, trie les vêtements récupérés, qui pourront être donnés aux femmes qui en ont besoin.

Gator, bénévole, joue les esthéticiennes. Saadia, usagère, en profite. Coiffeuse de métier, elle-même offre régulièrement un moment de détente aux autres femmes. Un petit salon de coiffure improvisé dans une pièce du fond fait l'affaire.

Saadia, Lila, Moumia et Nassima sont des habituées de ce lieu unique dans la métropole de Lyon. Ici, elles peuvent échanger librement sur des sujets qui les préoccupent.

Saadia profite de serviettes propres et d'une des deux douches - neuves - en accès libre.

Depuis son ouverture en juillet 2020, Le tambour a accueilli une trentaine de bénévole, dont Margot et Eva, étudiantes.

